Profession de foi
Chers Présidents, chers entrepreneurs, chers amis,
«C’est avec fierté et détermination que je vous annonce ma candidature à la présidence nationale de la CPME. »
Je suis prêt à relever ce défi ! Depuis toujours, je suis animé par une passion profonde pour l’entrepreneuriat et une détermination sans faille à soutenir les TPE et PME qui font battre le coeur de notre économie. Après un début de carrière dans l’univers de la science en tant qu’enseignant chercheur, je suis rapidement devenu entrepreneur, avec la création d’une entreprise spécialisée dans l’organisation de congrès scientifiques et médicaux.
Depuis, j’ai toujours été engagé dans le monde entrepreneurial et économique. Président de la Jeune Chambre Economique de Marseille en 1996, je découvre alors le monde patronal, un univers en perpétuelle ébullition, où chaque jour apporte de nouveaux défis et opportunités. Un monde captivant pour ceux qui aiment façonner l’avenir et relever les défis de notre économie. Je m’engage en 1997 auprès de l’Union Française des Métiers de l’Évènement (UNIMEV), où je crée la branche PCO (Professional Congress Organiser).
Fort de cette découverte fascinante du monde patronal, je fonde en 2005, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises des Bouches-du-Rhône, avec l’ambition de rassembler, défendre et propulser les entrepreneurs de notre territoire vers de nouveaux horizons. J’en deviens le président en 2013. Avec mes équipes, nous avons réussi en quelques années à faire de la CPME l’une des forces économiques incontournable du territoire.
Aujourd’hui, à la tête de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et membre du Comité Exécutif national, je souhaite faire bénéficier notre organisation et tous les entrepreneurs de mon expérience.
Mon ambition ? Défendre les TPE/PME, celles qui font l’économie réelle de la France, avec une CPME toujours plus forte.
Je veux une CPME à l’image des PME que décrivait Jean-François Roubaud « souples, réactives, à taille humaine, réparties sur l’ensemble des territoires, dirigées par des chefs d’entreprises qui prennent des risques pour eux et pour la collectivité toute entière, animés par des valeurs telles que le travail, l’initiative et le partage. Je veux un syndicalisme qui ne soit pas un syndicalisme d’opposition mais de proposition ».
Ma vie a été faite d’engagements, qu’ils soient syndicaux ou politiques, mais toujours pour une seule cause : celle de l’entrepreneuriat et de l’économie. Dans ce contexte politique instable, qui fragilise notre société, nous avons besoin d’une CPME plus forte, plus visible et plus influente, capable de défendre l’économie réelle avec conviction.
Je me présente devant vous avec une volonté claire : servir avec intégrité et engagement. Comme l’a si bien dit François Asselin lors de son arrivée à la tête de notre organisation : « Servir, sans se servir ni s’asservir. »
Ensemble, nous devons incarner l’avenir des TPE-PME de nos territoires, avec trois axes majeurs pour guider notre action :
1 – Une CPME offensive
Il faut protéger la liberté d’entreprendre, simplifier les contraintes administratives et bâtir un environnement où nos entreprises prospèrent ! Je propose la création d’espaces de rencontres régulières entre entrepreneurs et parlementaires sur tous les territoires : ensemble, unis, nous ferons entendre nos voix et avancer nos propositions. Je suis convaincu de la force du paritarisme de proposition auprès de l’État: il est temps de positionner la CPME comme un acteur majeur du dialogue social, et comme un acteur clé de l’économie de demain.
2 – Développer notre notoriété et notre influence
Mon ambition est claire : que chaque entrepreneur, où qu’il soit, reconnaisse la CPME comme un acteur incontournable. Il s’agit de créer une dynamique fédératrice, porteuse de sens et d’avenir. Nous devrons renforcer le travail de nos mandataires, partout, avec une feuille de route claire et une vision stratégique. Nous devrons faire valoir l’esprit CPME, celle d’une grande famille qui, comme le disait Léon Gingembre, « rassemble le patronat réel ». Un esprit CPME qui fera des corps intermédiaires une force de proposition, de négociation, et d’action pour notre pays.
3 – Renforcer nos ancrages territoriaux
Les CPME locales et régionales, les Fédérations, sont l’âme de notre organisation. Je m’engage à leur offrir les outils et le soutien nécessaires pour les faire grandir et renforcer leur rôle central au sein de notre structure. Ainsi, je proposerai un rapprochement avec toutes les fédérations sur l’ensemble des territoires : c’est la force du collectif qui fera notre succès.
Nous avons les clés pour propulser la CPME vers de nouveaux sommets.