En tant que Président de la CPME Sud et candidat à la Présidence de la CPME Nationale, je vous partage mes préoccupations concernant le projet de loi de finances (PLF) récemment présenté par le gouvernement de Michel Barnier. Il s’agit d’une réforme qui pourrait avoir des effets significatifs, voire dévastateurs, sur les petites et moyennes entreprises (PME) françaises, en particulier les très petites entreprises (TPE) qui forment le tissu économique local.

Un impact direct sur les TPE-PME : les piliers de l’économie locale

Une réelle inquiétude pèse sur les entreprises face à plusieurs mesures du PLF, dont la réintroduction de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) et la réduction des aides sur les bas salaires et à l’embauche des alternants. Selon lui, ces propositions augmentent le coût du travail pour les entreprises locales, les plaçant dans une situation financière de plus en plus difficile. Ces TPE-PME, qui ne délocalisent pas, seront les premières touchées et risquent de subir de lourdes conséquences économiques.

Augmentation des charges : une menace pour les emplois

Cette augmentation des charges reviendrait à dire à un boulanger, employant un salarié au SMIC et un alternant, qui devrait faire face à une augmentation de charges de 4 500 euros par an, une somme conséquente pour une petite entreprise. De même, une entreprise de propreté avec 50 employés, dont une majorité au SMIC, verrait ses charges augmenter de 65 000 euros. Ces hausses risquent de pousser des entreprises déjà en difficulté vers la faillite, avec un impact direct sur les emplois locaux.

Des chiffres alarmants : un nombre croissant de défaillances d’entreprises

En 2023, ce sont déjà 64 000 entreprises qui ont dû déposer le bilan, principalement des TPE-PME qui n’ont plus les moyens de supporter de nouvelles charges. Une augmentation des charges qui conduirait à une hausse des prix, nuisant à la compétitivité des entreprises françaises. Cela pourrait particulièrement affecter des secteurs comme la propreté, la sécurité, l’emploi à domicile, l’hôtellerie et la restauration, des secteurs où les marges de manœuvre sont déjà faibles.

L’apprentissage en péril : un coup dur pour l’avenir

L’impact du PLF sur les aides à l’apprentissage seraient dévastateur. En effet, ces aides permettent aux TPE-PME de former et de recruter de nouveaux talents. Avec 70 % des apprentis travaillant dans ces petites entreprises, la réduction de ces aides enverrait un message négatif à la jeunesse et pourrait dissuader les jeunes talents de s’engager dans l’apprentissage. Ce serait un revers pour une initiative qui fonctionne et qui permet de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes.

Un appel à la mobilisation et au courage politique

Je lance un appel aux députés et aux décideurs politiques pour les sensibiliser aux risques associés à ces mesures. En soutenant le travail de François Asselin, je demande aux élus de prendre en considération les effets négatifs du PLF sur les entreprises locales et de privilégier des économies sur les dépenses publiques plutôt que d’alourdir les charges des entreprises.

Libérer l’économie pour un avenir meilleur

Ce message est une alerte et une interpellation directe aux décideurs. En augmentant les charges des TPE-PME, c’est l’économie réelle qui est fragilisée, celle qui emploie localement et soutient les familles. Selon lui, il est impératif de libérer l’économie française, de permettre aux entreprises de respirer pour contribuer à une France plus dynamique et prospère.

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