Michel Barnier a souligné la situation catastrophique des finances publiques et exprimé sa volonté de rétablir l’équilibre budgétaire. Ces récentes annonces prévoient plusieurs mesures qui auront un impact direct sur les entreprises, et en particulier sur nos PME. Il est crucial de rappeler que ces décisions risquent de mette en danger davantage notre tissu économique.
Le gouvernement impose un effort supplémentaire aux entreprises en mettant fin à certaines exonérations de charges, ce qui va mécaniquement augmenter le coût du travail. Une grave erreur car cela risque la perte massive d’emplois (propreté, sécurité, emploi à domicile…) et entraînera des faillites. Nos entreprises, déjà fragilisées par la conjoncture, ne pourront pas absorber cette hausse sans conséquences dramatiques. Cette dernière année, 64 000 d’entreprises ont déposé le bilan.
Ces mesures augmentent le coût du travail qu’on ne pourra pas répercuter sur nos prix.
Une telle mesure va dissuader les entreprises d’augmenter les rémunérations de leurs collaborateurs, faute de marges suffisantes pour le faire.
Le gouvernement doit d’abord réduire ses propres dépenses. Il est inadmissible que ce soient les entreprises qui portent le poids des dépenses publiques mal gérées.
Le gouvernement prévoit également une baisse des aides à l’apprentissage. C’est un coup de massue porté à une mesure qui a fait ses preuves. L’apprentissage a permis aux entreprises, notamment les PME, de former et recruter les talents de demain. Cette dynamique a contribué à la baisse du chômage, particulièrement chez les jeunes.
En réduisant ces aides, quel signal envoie-t-on aux petites entreprises qui représentent 70% des contrats d’apprentissage ? Cela risque de freiner considérablement l’accès des jeunes au marché du travail, alors même que ce dispositif était une solution au problème de l’emploi.
Avec la baisse du plafond d’indemnisation des arrêts maladie, ce sont encore les entreprises qui devront payer la différence.
Cette nouvelle contrainte vient encore alourdir les coûts pour nos PME, déjà mises à rude épreuve. Il est inacceptable que les entreprises soient ainsi systématiquement prises pour cibles.
Ces mesures illustrent une fois de plus un manque de compréhension de la réalité des chefs d’entreprises et plongent définitivement les TPE-PME dans un climat d’incertitude économique.
Le gouvernement doit cesser d’étouffer nos PME avec des mesures qui freinent l’emploi et l’innovation.
Au lieu de leur imposer toujours plus de charges, il est temps de leur donner les moyens de créer, d’embaucher et de se développer.
Monsieur le Premier Ministre, libérez l’économie et la France ira mieux !