L’augmentation du coût du travail à travers la baisse des exonérations de cotisations patronales représente une menace sérieuse pour nos entreprises, notamment les artisans et les TPE PME qui forment le socle de notre économie.
Le projet de loi de finances 2025, avec plus de 5 milliards d’euros de charges supplémentaires supportées par les entreprises, risque d’accroître les défaillances, de bloquer les hausses salariales, de pousser à la délocalisation et de détruire des emplois dans des secteurs déjà fragilisés comme les services et le social.
Il est impératif de rééquilibrer les finances publiques, mais l’approche envisagée alourdit la pression qui pèse sur des entreprises déjà touchées par l’inflation et l’incertitude économique. Ces mêmes entreprises qui forment notre tissu économique réel, qui créent de l’emploi et de l’attractivité sur les territoires.
Il est essentiel de renouer avec un véritable dialogue social et de trouver des solutions qui ne pénalisent pas la compétitivité des entreprises, car leur performance est clé pour assurer l’emploi, la croissance, et la protection sociale.
En tant que porte-parole des PME, la CPME nationale doit plaider pour un dialogue social équilibré et constructif avec les syndicats, basé sur une vision commune et proactive. Au vu du contexte économique actuel, il est nécessaire de réinventer ce dialogue en France, en anticipant les défis à venir à travers des initiatives concrètes.
Les organisations patronales ont récemment exprimé leur position sur ce projet de loi de finances, soulignant qu’un front uni, pris en considération par les pouvoirs publics, est essentiel pour engager une réflexion approfondie de nos modèles économiques. Le paritarisme doit s’imposer comme une norme, et non une exception.
Nous demandons au gouvernement d’adopter une autre stratégie pour libérer l’économie et garantir la prospérité de la France.